Rêves d'hommes, absurde !

A la frontière de la réalité et du rêve

MON INTENTION ARTISTIQUE – PROGRAMME

A partir de récits d’auteurs, le narrateur se pose la question de ce qui est absurde. La rencontre avec des personnages qui évoluent entre la logique de la raison et celle de l’insolite, du surnaturel, nous découvrons comment ils transforment leur quotidien en une réalité poétique. En quête d’un sentiment d’exister, ils tentent d’apprivoiser l’absurdité comme un facteur d’accomplissement.

Le choix des textes proposés est ammené à s’enrichir. Je puise mon inspiration dans les récits contemporains du réalisme merveilleurx / magique. Ma posture est celle d’un narrateur.

L’homme qui plantait des arbes, (Jean Giono) Un berger que l’on a oublié veut faire revivre la montagne en plantant des arbres. Il devient, par son action, créateur de son environnement. Le rêve de Filippo et Matilda (Jean Guiot) Filippo et Matilda sont deux émigrants qui rêvent d’une nouvelle vie en Argentine. Lorsqu’ils dansent le Tango autour du feu, sont-ils dans une même réalité ou dans leurs différentes illusions ? Les ruines circulaires (Jorge Luis Borges). La métamorphose d’un homme qui veut se réver en un nouvel homme. Il le construit dans son rêve à l’intérieur d’un Temple en ruines, avec sa réalité la plus intime jusqu’à ce qu’il devienne le rêve d’un autre. L’amant (Jean Guiot). Une auberge abandonnée où toutes les rencontres sont possibles. Dans le bouhaha des jalousies un homme et une femme se retrouvent chaque année. La réalité est-elle construite par ce qu’en disent les autres ou par notre regard sur la vie ? Et lorsque l’inattendue arrive, sommes-nous prêts à le danser ? Un monsieur très vieux (Gabriel Garcia Marquez), un homme tombe dans le poulailler d’un pécheur de crabes. Il devient l’attraction d’un village jusqu’au moment où il retouve sa liberté et s’envole.